METRONOMY, Love Letters

Publié le par Sensation Rock

http://cdn2.thelineofbestfit.com/media/2013/11/metronomy_love_letters-500x500.jpegBecause/Warner/2014

Sans l'aide du moindre ordinateur, Metronomy signe un quatrième album bancal mais terriblement attachant.
De son propre aveu, Joseph Mount, à la tête du projet Metronomy depuis 1999, n'a pas utilisé l'outil informatique pour réaliser ce nouvel album baptisé Love Letters. Privilégiant les instruments et l'enregistrement analogique, l'Anglais et ses trois compagnons donnent une suite étonnante à l'acclamé The English Rivivera paru en 2011. 
En empruntant quelques tics vocaux à Bowie, Mount démarre sur les chapeaux de roue avec The Upsetter, entrainante ritournelle pop. La boîte à rythme cheap et les vieux synthés de Reservoir et I'm Aquarius démontrent à leur tour bien la démarche des quatre musiciens du Devon : faire sonner la pop sans artifices. Au risque de parfois sonner un peu "à côté" (les faussetés du chant sur The Most Immaculate Haircuttout en conservant l'authenticité. On a donc tantôt l'impression de se trouver dans un jeu vidéo (Monstrous), dans un club de jazz, chez les Supremes et chez Bowie dans le même morceau (l'excellent Love Letters) ou encore dans une mauvaise B.O. de film 70's (l'instrumental rébarbatif Boy Racers). Months Of Sundays, lui, s'aventure du côté d'un certain psychédélisme non sans rappeler la fin des années 60.
Disque cheap et surprenant, nostalgique et quelque part novateur, Love Letters enchante dès la première écoute et risque de faire parler de lui.

- S.

(c) 2014

Publié dans CHRONIQUE DISQUES

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